L'archéologie interdite
Nous vous proposons donc de vous aventurer dans des domaines de l'archéologie, de la science ou de l'histoire des religions qui ont échappé au “ knowledge filtration process ” (processus de filtration de la connaissance). Un concept mis au point par le chercheur Michael Cremo et qui signifie la censure de données factuelles par l'establishment scientifique et médiatique. Michael Cremo est un spécialiste américain en archéologie, en histoire, en philosophie des sciences et en épistémologie qui s'est surtout attelé à démontrer avec le concept de “Dévolution” ou d'involution que la théorie évolutionniste de Darwin, certes séduisante à certains égards, n'explique pas l'origine de l'homme mais bien au contraire manipule l'histoire et les faits. Nous entendîmes parler de Cremo pour la première fois dans une interview que nous accordèrent Nigel Kerner, auteur du “The Song of the Greys”, [le chant des Gris] (voir le dossier Karmapolis à ce sujet) et le Dr Andrew Silvermann, un praticien qui fait partie de son équipe et soulignait que l'hypothèse «dévolutive de Kerner» avait précédé celle de Cremo de quelques années. En effet, le livre étonnant et atypique de Kerner date de 1996 alors que Cremo publie son travail en 2002. Pour rappel, Kerner explique l'origine de l'homme en faisant appel à une théorie, celle de l'involution et à des extraterrestres parasitaires –les Short Greys - qui auraient interceptés notre schéma dévolutif pour leur propre compte. Leur but serait, selon Kerner et Silvermann, de devenir à l'instar de l'homme, des créatures dotées d'une âme éternelle, échappant ainsi au funeste destin sans avenir ni éternité des êtres cybernétiques, les robots.
Cremo, lui, s'est surtout attelé à l'aide d'exemples et de découvertes archéologiques à démontrer que l'homme ne peut descendre du singe mais bien que c'est le singe qui provient d'une ligné dévolutive humaine. Au départ, l'homme serait une entité «parfaite», issue d'un monde qui obéit à des lois physiques différentes du nôtre, un monde qui n'est pas affecté par l'entropie qui sévit dans un univers de matière. Les lignées de l'homme ont été en quelque sorte piégées dans ce monde de matière et ont connu un destin funeste qui les a éloignées de leur source créatrice. Mais là n'est pas la question. Le principal combat de Cremo a surtout consisté à démontrer que les thèses darwinistes qui dominent la science d'une main de fer n'expliquent pas quantités d'événements et de découvertes archéologiques. Pire encore, à cause du darwinisme ambiant, de nombreuses trouvailles ont été déclarées comme étant des hérésies ou des montages, des faux grossiers parce qu'elles ne cadraient pas avec les théories communément acceptées selon lesquelles les premières grandes civilisations humaines ne peuvent pas remonter à plus de 4000 avant JC (civilisation sumérienne). Mais lorsque Cremo démontre que des civilisations étranges existaient à des périodes bien antérieures, par exemple contemporaines au règne des dinosaures, il fait l'objet de virulentes attaques en règle de l'establishment scientifique, plus principalement les tenants des thèses darwiniennes. Pour rappel, les thèses évolutionnistes darwiniennes ont pour objet d'expliquer l'apparition de l'homme et l'évolution des espèces par une série innombrables de mutations génétiques aléatoires (uniquement dues au hasard), la sélection naturelle faisant que l'espèce la plus adaptée au terrain, au climat et à la période donnée survit et transmet son bagage génétique à sa descendance. Par conséquent, l'apparition de l'homme est due à un hasard vraiment infime et pratiquement non reproductible. Si la nature revenait en arrière pour recommencer un nouveau cycle de création des espèces vivantes, la probabilité que l'homme surgisse de cette combinaison et de cette bataille génétique serait pratiquement nulle. Les darwiniens estiment par conséquent que l'apparition d'une espèce vivante humanoïde sur une autre planète aux conditions proches des conditions climatiques terrestres est quasiment impossible. Tout comme l'apparition d'une vie extraterrestre intelligente. C'est ce que l'on appelle de l'anthropocentrisme. Voilà qui clôture sérieusement toute discussion dans le domaine de l'exobiologie (biologie des organismes extraterrestres). Les darwiniens ont une telle puissance dans les universités et le monde scientifique en général qu'ils parviennent à dénaturer, ridiculiser ou censurer tous les faits et découvertes –et Dieu sait qu'il y en a- qui montrent que leur théorie (le darwinisme classique et le néodarwinisme) est caduque. Les darwiniens en viennent parfois à livrer des explications qui sont mêmes ridicules pourvus qu'elles recadrent énergiquement les faits rebelles dans les limites acceptables de leur perception du monde. Lorsque certains archéologues découvrirent les pierres Incas, des artefacts remontant à 250.000 ans, les autorités académiques discréditèrent ce genre de découvertes, allant même jusqu'à dire que ces œuvres artisanales n'en étaient pas mais bien le fruit étonnant d'un travail géologique naturel. Cremo a ainsi répertorié un certain nombre d'exemples d'objets ou de monuments dont la datation ne cadre pas avec les canons officiels et a décrit par le détail toutes les campagnes médiatiques dont les découvreurs de ces objets et sites furent victimes. Surprenant et affligeant ! D'ailleurs, si l'on s'en tient à la vision darwinienne de l'histoire humaine, l'essor des civilisations est un événement hasardeux et qui aurait du prendre beaucoup de temps et surtout de nombreuses tentatives infructueuses. Or il n'en est rien. Or, tous les archéologues qui ont étudié les vestiges de la civilisation sumérienne ne parviennent pas à expliquer pourquoi cette dernière a pu avoir un essor aussi soudain et brutal, comme surgie de nulle part. N'oublions pas que tout soudain, l'on voyait surgir de peuples nomades de pasteurs cueilleurs une civilisation sophistiquée dotée de moyens de transport, d'une écriture, des débuts de l'imprimerie, d'une agriculture très diversifiée faisant appel à l'irrigation, de lois, de pratiques commerciales et d'échanges, d'une médecine très complexe (avec des opérations chirurgicales), d'un artisanat sophistiqué utilisant des métaux et des matières nobles, d'une architecture monumentale etc. Cette explosion soudaine d'une civilisation ne peut s'expliquer avec des arguments darwiniens d'une lente et graduelle évolution. Si l'on parvient donc à sortir des ornières des darwinistes, on peut commencer à percevoir les théories sur l'origine extraterrestre des hommes avec une ouverture d'esprit plus salutaire.